Bon je sais qu’à peine ce titre lu, j’ai perdu la moitié d’entre vous. Déjà que la SEO, c’est complexe, alors la GEO !!!!! Et pourtant il va falloir faire avec et assez rapidement. Pourquoi ? Parce que les mœurs changent vite, très vite à l’heure de l’IA triomphante. Aujourd’hui, quand on a une question, qu’est-ce qu’on fait ? On parcourt Google ? Ou on demande à ChatGPT de faire le boulot ? Et voilà : vous avez tout compris. Parce que vous-même, vous le faites (allez soyez honnête). Du coup, il va falloir parler à l’oreille des IA et pour ce faire repenser nos stratégies de visibilité (je m’inclus dans le lot).
IA en force, chiffres à l’appui
Avant de se lancer, posons le cadre. Ne plus tout miser sur les réseaux sociaux, recentrer ses efforts sur son site, optimiser ses contenus pour capter l’attention des moteurs génératifs ( la fameuse GEO donc ou ou Generative Engine Optimization). Encore des changements ? Eh oui, ma pauv’ dame, va falloir s’adapter. Je reviens sur ce que j’expliquais en intro pour bien vous faire comprendre la logique.
Aujourd’hui, vos lecteurs et prospects ne veulent pas perdre de temps, ils posent donc leurs questions à ChatGPT ou Perplexity qu’ils ont installé sur leur smartphone. Ils reçoivent une réponse synthétique, claire et rapide — avec souvent une ou deux sources citées — et finissent par cliquer sur les contenus recommandés par l’IA (dont, il convient de le souligner au passage, on ne maîtrise pas trop encore la logique vu que les algorithmes sont farouchement gardés secrets).
Bye bye Google, Instagram, TikTok ou Facebook ? Si Google n’a pas dit son dernier mot, le reste aurait tendance à marquer le pas. On va au plus rapide, au plus facile. Et au plus visible… pour l’IA. Qui n’a pas forcément les mêmes critères que nous pour sélectionner les infos. Vous pensez que c’est de la science-fiction ? Pas du tout. C’est déjà la réalité pour beaucoup d’utilisateurs.
Je cite les chiffres avancés par le site Comarketing-news.fr : « En 2020, moins de 116 millions de personnes utilisaient l’IA quotidiennement, un chiffre qui a presque triplé pour atteindre 314 millions l’année dernière. Et selon les données de Statista, cette dynamique ne va pas ralentir dans les années à venir puisque l’IA passera de 378 à 729 millions d’utilisateurs d’ici 2030… »
Selon Ipsos, « près de quatre Français sur 10 (39%) utilisent les outils d’intelligence artificielle générative que ce soit en premier lieu dans un cadre privé/personnel ou professionnel/pour les études ».
Le site ia-info.fr évoque quant à lui le décrochage de Google : « Pour la première fois depuis une décennie, Google n’est plus le maître incontesté de la recherche en ligne. Sa part de marché mondiale est passée sous le seuil symbolique des 90 %, atteignant, 89,7 % en mars 2025 selon StatCounter, un nivzau jamais vu depuis 2015. Ce recul, loin d’être anecdotique, marque un tournant majeur pour l’écosystème numérique mondial ».
Miser sur la GEO sans contrer le SEO
Des comme ça, on en trouve beaucoup. Le constat est général : l’IA a bouleversé le game en profondeur. Du coup, il va falloir miser sur la GEO ou Generative Engine Optimization… sans contrer le SEO. Car les deux ne s’opposent pas, ils se complètent. Ok, on respire un grand coup, ça va aller. Je vous explique.
- La SEO “classique”, dont on a déjà parlé du reste, a pour but d’améliorer le classement de vos pages dans les moteurs de recherche traditionnels comme Google ou Bing. C’est ce qui permet de générer du trafic “traditionnel” : un internaute tape une requête, il voit une liste de liens, il clique, il arrive sur votre site.
- La GEO, elle, va un cran plus loin : il ne s’agit plus seulement d’être bien classé, mais d’être directement présent dans la réponse générée par une IA. Si un utilisateur demande à ChatGPT ou à Google AI Overviews : “Comment lancer une newsletter en 2025 ?”, l’enjeu est que l’IA cite ou résume votre contenu, plutôt que celui d’un concurrent.
Les deux reposent sur des techniques similaires (choix des mots-clés, structuration avec balises Hn, rédaction claire et utile). Mais la priorité change :
- En SEO, on se concentre sur l’optimisation pour les algorithmes de recherche.
- En GEO, on pense dès l’écriture à la manière dont une IA pourrait comprendre, résumer et réutiliser votre contenu. Cela suppose un style plus pédagogique, des phrases simples, des FAQ, des listes claires… bref, un contenu “IA-friendly”.
Comme le souligne le Search Engine Journal en 2024), la GEO ne remplace pas le SEO mais l’élargit. Là où le SEO optimise pour les humains via Google, la GEO optimise pour les IA qui parlent aux humains. Voilà. Fin de l’acte I, à bientôt pour l’acte II si vous êtes gentils.illes.

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