On me l’a déjà dit, parfois même en rigolant : « Mais si tu parles d’intelligence artificielle à tes clients, tu ne te tires pas une balle dans le pied ? »
Après tout, si l’IA sait écrire des articles, créer des visuels ou analyser des données… à quoi peut bien servir une communicante ?

Eh bien non. Je ne suis pas en train de scier la branche sur laquelle je suis assise. Au contraire : je fais acte d’adaptabilité en me penchant très sérieusement sur cette technologie. Et pour cause.

L’IA produit… elle n’invente pas

Soyons clairs : une IA ne “pense” pas. Elle génère du texte à partir de modèles statistiques et de données existantes. Autrement dit, elle bricole du déjà-vu.

Exemple concret : demandez-lui « Comment lancer une newsletter en 2025 ? ». Elle vous donnera une liste de conseils très correcte… mais générique. Rien de personnel, rien de différenciant, rien qui vous amène à dire : “c’est exactement ce dont j’ai besoin”.

La nuance, la vision, la voix, ça, c’est l’humain qui l’apporte. Vous, moi. Nous.

La communication, c’est plus que des mots

L’IA peut aligner des phrases, ça elle sait faire, oui (et encore avec pas mal de fautes de grammaire, de la confusion entre vouvoiement et tutoiement, des tournures mal traduites de l’anglais et un nombre impressionnant de références faussées). Or la communication, ce n’est pas seulement produire du texte. C’est bâtir une stratégie, trouver un ton juste, donner une identité.

Donner un pinceau à une IA ne fait pas d’elle Picasso. Demander à ChatGPT d’écrire un article ne va pas accoucher du futur prix Albert-Londres. Les mots, pris seuls, ne suffisent pas. Ce qui compte, c’est l’histoire qu’ils racontent, la cohérence qu’ils créent. Et ça, aucune IA ne peut le faire sans un humain averti et expert aux commandes.

Parler d’IA, c’est rester dans le coup

Ignorer l’IA, là serait l’erreur. Parce que, qu’on le veuille ou non, l’outil est en train de s’imposer partout. On ne compte plus les entreprises qui travaillent avec (licenciant au passage des centaines de salariés en pensant les remplacer à moindre coût, ce qui est une bourde terrible). Certains de mes clients Indépendants ou TPE ont aussi embrassé cette technologie, idem pour nombre de mes confrères/consœurs qui vivent déjà dans ce nouveau monde.

Selon Ipsos (2024), 39 % des Français utilisent un outil d’IA générative au quotidien, que ce soit pour travailler, étudier ou organiser leur vie. Et ce n’est que le début. J’ignore la chose ? je suis hors-sol, ce qui est impensable pour un communicant, un chargé de projet, un consultant. Si j’en parle, je prouve que je comprends les enjeux, que je peux guider, traduire, cadrer. Et c’est précisément ce que mes interlocuteurs attendent de moi.

Je suis aux manettes

Soyons honnêtes : mes clients n’ont pas le temps ni l’envie de tester 50 outils IA (une paille, il en existe tellement plus) pour voir lequel marche. Ils ne savent pas forcément comment formuler une requête efficace, vérifier une info, ou transformer une sortie IA en vrai contenu utile.

C’est là que j’interviens. Mon rôle n’est pas d’être remplacée, mais de devenir commandant de bord :

  • Je montre ce que l’IA peut faire gagner en temps et en énergie.
  • Je rappelle ce qu’elle ne peut pas faire (penser une stratégie, garder une voix).
  • J’aide à transformer l’IA en outil, pas en attrape-nigaud.

Alors non, je ne me tire pas une balle dans le pied en vous parlant d’IA.
Je prends de l’avance.

Parce que l’IA ne me vole pas mon travail : elle le fait évoluer.
Et si je vous en parle, c’est parce que je sais qu’en communication, la seule stratégie qui marche, c’est de mesurer l’impact de ce genre d’évolution et d’en tirer parti.

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