Aujourd’hui, on met les mains dans le cambouis pour régler un problème qui se pose à pas mal de mes interlocuteurs.trices : les titres. Vous aussi, vous avez sans doute déjà croisé ces mystérieuses lettres et chiffres dans votre éditeur d’article : H1, H2, H3… et vous vous êtes peut-être demandé à quoi cela servait vraiment, zappant le truc au passage. ERREUR ! Beaucoup de porteurs de projet, freelances et entrepreneurs débutants les utilisent au hasard — ou les ignorent totalement. Résultat : des articles mal structurés, difficiles à lire, et mal compris par Google.

Or ces balises ne sont pas du jargon technique inutile. Ce sont les fondations invisibles de vos contenus : elles structurent la lecture et renforcent votre référencement. Autrement dit, elles aident à la fois vos lecteurs et les moteurs de recherche à comprendre votre message. Voici donc un article simple, complet et concret à la fois pour enfin comprendre les H1, H2, H3… et les utiliser efficacement.

Les balises Hn, c’est quoi au juste ?

Les H1, H2, H3… sont ce qu’on appelle des balises de titre en HTML (le langage de base des pages web). Le “H” vient de Heading, qui signifie “titre” en anglais, le “n” dans “Hn” est une notation générique : il représente n’importe quel niveau de titre, du H1 au H6. Le chiffre indique le niveau hiérarchique de ce titre.

Concrètement :

  • H1 : le titre principal de votre page ou article. Il doit être unique.
  • H2 : les grandes sections de votre texte.
  • H3 : les sous-parties d’un H2.
  • H4, H5, H6 : des sous-niveaux supplémentaires, rarement nécessaires dans un article classique.

Imaginez votre article comme un livre :

  • Le H1, c’est le titre du livre.
  • Les H2, les chapitres.
  • Les H3, les sous-chapitres.

Et ainsi de suite.
Cette hiérarchie donne du sens, de la clarté et de la logique à votre contenu.

2. Pourquoi c’est essentiel (et pas seulement “pour le SEO”) ?

Pour vos lecteurs

Un article bien structuré est plus agréable à lire.
Les titres permettent de :

  • parcourir rapidement le contenu,
  • repérer les idées principales,
  • comprendre le fil du raisonnement,
  • et rester engagé jusqu’à la fin.

En ligne, les lecteurs lisent rarement tout. Ils survolent, scannent, picorent. Les titres deviennent donc vos panneaux de signalisation : ils guident leur regard et leur permettent de suivre votre propos sans effort.

Pour Google (et le référencement)

Les balises Hn ne servent pas uniquement à la mise en forme : elles indiquent aussi à Google la structure logique de votre contenu.
Le moteur de recherche s’en sert pour comprendre :

  • de quoi parle la page (H1),
  • quelles sont les grandes idées (H2),
  • comment elles s’articulent entre elles (H3).

Les mots-clés présents dans vos titres ont plus de poids : ils renforcent le référencement de façon naturelle.
En clair : bien utiliser vos Hn, c’est améliorer votre SEO sans sur-optimisation.

Les bonnes pratiques à adopter ?

Un seul H1 par page

Votre H1, c’est le titre principal de l’article — souvent défini automatiquement par WordPress ou votre CMS. Inutile d’en ajouter un dans le texte.
Exemple : le titre “Hiérarchiser pour mieux communiquer” est déjà un H1.

Des H2 pour les grandes parties

Chaque grande idée de votre article doit avoir son propre H2.
Exemples :

  • Pourquoi les Hn sont essentiels
  • Comment bien les utiliser
  • Les erreurs à éviter

Des H3 pour détailler une partie

Si un H2 devient long, découpez-le avec des H3.
C’est ce qui rend la lecture fluide et cohérente.

Ne sautez jamais un niveau

Ne passez pas d’un H2 à un H4 sans H3 intermédiaire.
Sinon, la logique du texte se perd (et Google aussi).

Écrivez des titres clairs, courts et parlants

Un bon titre doit donner envie et annoncer le contenu à venir.
Évitez les formulations vagues du type “Quelques conseils” : préférez “5 bonnes pratiques pour structurer vos articles”.

Pensez lisibilité avant tout

Votre objectif n’est pas de “bourrer” vos titres de mots-clés, mais d’être clair, fluide et logique.
C’est cette cohérence que Google valorise.

Les erreurs fréquentes (à éviter absolument) ?

Mettre plusieurs H1 dans un même article.
Cela brouille la lecture et le référencement.

Choisir une balise juste pour la taille visuelle.
Exemple : utiliser un H3 parce que “c’est plus petit et joli”.
La taille se gère avec les styles, pas avec la hiérarchie.

Oublier la hiérarchisation.
Un article sans titres est illisible, décourageant et mal compris par les moteurs de recherche.

Rédiger des titres trop longs ou trop vagues.
Un titre doit résumer une idée, pas raconter toute l’histoire. Restez synthétique.

Comment faire concrètement (sans être technicien·ne) ?

Sur WordPress ou la plupart des CMS

  • Le champ “Titre de l’article” = votre H1.
  • Dans l’éditeur de texte (Gutenberg, Elementor, Divi, etc.), les styles “Titre 2”, “Titre 3”, etc. correspondent aux H2, H3…
  • Utilisez-les selon la structure de votre plan.

Avant d’écrire, préparez votre plan

Notez vos grandes parties (H2) et vos sous-parties (H3).
Vous verrez immédiatement si votre raisonnement est clair et équilibré.

Testez la lisibilité

Relisez uniquement vos titres à la suite : si vous comprenez le fil du texte rien qu’avec eux, c’est que la structure est bonne.

Vérifiez votre hiérarchie

Des outils gratuits comme HeadingsMap (extension Chrome) vous montrent en un clic la structure Hn de votre page.

Bonus SEO

Placez vos mots-clés principaux dans le H1 et les H2, naturellement.
Inutile d’en rajouter partout : Google préfère un contenu fluide et cohérent à un texte sur-optimisé.

Check-list pratique

Avant de publier, vérifiez :
✅ Un seul H1
✅ Des H2 pour chaque grande idée
✅ Des H3 pour les sous-parties
✅ Une progression logique (pas de saut de niveau)
✅ Des titres clairs, courts et pertinents
✅ Des mots-clés intégrés naturellement
✅ Une lecture fluide, même en diagonale

En résumé

Les balises Hn ne sont pas du code réservé aux développeurs. Elles constituent le squelette invisible qui donne forme à votre contenu. Une structure claire, c’est :

  • un article plus agréable à lire,
  • mieux compris par Google,
  • et perçu comme plus professionnel par votre audience.

En communication digitale, la hiérarchie, c’est la clé.
Ne négligez pas ces petits détails : ce sont eux qui font toute la différence entre un article amateur et un contenu professionnel.

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